lunedì 6 febbraio 2012

Andrea Mantegna aux bords de Seine - Edmond Radar

Andrea Mantegna, Zuffa di dei marini. Roma, lstituto Nazionale per la Grafica *** Le Musée du Louvre, à Paris, a présenté en fin d'année 2008 une rétrospective de la peinture d'Andrea Mantegna, soit près de 190 oeuvres donnant à suivre une aventure créatrice aussi singulière que volontaire, très construite, qui n'est pas sans faire écho à nos propres préférences pour les oeuvres de rupture. C'est qu'il y allait, pour Mantegna, d'une certaine vision de l'homme; mais n'est-ce pas encore l'enjeu de notre aujourd'hui? Le passé est un horizon que nous donnons à notre présent et dont nous nous trouvons capables. Nous voici devant l'horizon déployé de Mantegna. En rêve d'orientation Le surgissement de l'oeuvre d'Andrea Mantegna au Quattrocento exprime une volonté d'individuation passionnée. C'est de toutes les puissances de son art de peindre — la science optique d'Alberti, le dessin incisif d'Uccello, le colorisme vénitien de Giambellini, le luminisme flamand d'Antonello da Messina, la scansion spatiale de Piero della Francesca, la sveltesse robuste de Donatello — qu'il dévoue à la célébration héroïque du type humain. 1453, Byzance tombe aux mains des Turcs. Il n'y aura plus désormais de présence politique de l'Empire romain, fûtelle symbolique, sinon par ces antiquités que la piété individuelle a sauvées du désastre. Tel est l'évènement qui clôt les années d'apprentissage de Mantegna, né en 1431, près de Padoue. Il avait, dès l'âge de 12 ans, fréquenté l'atelier de Squarcione, sculpteur d'après l'antique. A l'Occident désormais d'assumer dans la solitude, sur la lancée de Jérusalem, Athènes et Rome, une vision du monde qui accueille les énergies neuves du siècle. De là ces compositions conçues dans une tension exemplaire entre le tellus antique — il s'éprouve du pied à Padoue et à Florence — et une affirmation sans précédent des destinées individuelles. Lire le texte complet

Nessun commento:

Posta un commento